Dis-moi combien tu gagnes, je te donnerai mon coeur…

Non, nous ne rêvons pas. Le rêve de la plupart des jeunes-femmes chinoises est de trouver un bon mari. Un bon mari ne signifie pas un époux aimant mais fortuné. Eh oui, aujourd’hui dans la société chinoise, la jeune-femme moderne pense à son avenir non en terme d’amour mais en bonne tradeuse de la bourse. Il faut investir sur le futur mais pas à n’importe quel prix. Le prince charmant doit avoir un compte en banque bien garni pour assurer à ces damoiseaux un bel avenir serein de tout souci matériel. Alors un beau mariage se chiffre en millions d’euros pour l’heureuse élue et à la grosseur du diamant de son alliance. Qui ne rêve pas aujourd’hui d’un tel avenir dans cette nouvelle société capitaliste chinoise…

Nous avons toutes rêvées étant durant notre enfance qu’un jour, un beau prince charmant sur un cheval blanc nous emporterait sur sa vive monture dans son palais des milles et une nuit. Balivernes ! Que tout cela. On nous aurait raconté des mensonges, le prince charmant n’existe pas. Eh bien, non, il existe en Chine sous l’apparence d’un millionnaire. Des milliers de jeunes chinoises tentent l’aventure en s’inscrivant dans des agences matrimoniales spécialisées dans les millionnaires. Dadja, jeune tradeuse de 25 ans, gagne bien sa vie et mise tout sur un beau mariage avec un homme fortuné. Elle y croit dur comme fer. Si elle se marie avec un portefeuille bien garni, elle arrêtera de travailler et se consacrera à sa vie de famille et d’épouse modèle. C’est un peu triste comme ambition de vie. Mais bon, il en faut pour tous les goûts. Aussi, elle arpente les quartiers branchés de Shanghaï et se déplace même en province dans d’autres villes chinoises à la recherche d’un millionnaire. Sacki, elle est une femme de 49 ans qui vit dans un quartier pauvre de Shanghaï avec son fils et son père dans un petit appartement. Elle a divorcé il y a trois ans de son mari car il ne gagnait pas assez bien sa vie et elle est persuadée qu’elle va rencontrer l’homme de la situation c’est à dire le millionnaire. Sacky va même jusqu’à consulter un médium pour être sûre de sa réussite et savoir si son destin va croiser la roue de la fortune. Elle exerce le métier de vendeuse dans une quincaillerie et les trois quarts de son salaire passe dans des soins de beauté qu’elle s’offre une fois par mois pour être au top de sa forme et de sa beauté quand elle rencontrera l’homme de ses rêves.

Dans cette mégalopole chinoise, des millions de jeunes-femmes espèrent décrocher un jour le jack pot en épousant un millionnaire comme ce fût le cas de cette jeune employée de banque de 23 ans dont la plupart des membres de sa famille sont issus du milieu paysan. Une aubaine pour toute la famille et on s’habitue vite au luxe. Mademoiselle critique déjà la grosseur du diamant que son futur époux vient de lui offrir. Ah que d’exigences mais bon on est femme de millionnaire ou pas ? Heureusement, il existe encore des jeunes-femmes qui rêvent d’amour et non de diamant. Ca fait chaud au coeur, n’est-ce pas ? Cette mode du millionnaire va peut-être traverser les frontières et arriver chez nous. Qui sait, l’amour de l’argent est très contagieux et on voit où ça nous a mené. On en paye encore les conséquences et on n’a pas fini de payer. Alors plutôt que de chercher le millionnaire, ne serait-il peut-être pas plus judicieux de penser à une réforme, voir une refonte totale de notre système financier car nous ne pouvons pas continuer de la sorte. Le monde court à sa perte et l’addition risque d’être salée…

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A Journalist is looking for a job…

What a wonderful profession than the journalism ! Yes, it is a great job when you can have a job of journalist. It is not a joke.

My passion and my job is the journalism, I made already a documentary about evangelical churches in the african communauty. This film has been broadcasted on the french channel France2 and it received an award during a film’ festival in Schwitzerland.

And now, I have got a wonderful job : I work in a call-center in Netherland; Waouh, what a wonderful job ! You meet a lot of people on the phone. The most of people are grumpy, they shout after you, they insult you sometimes but they need your help for their camera, printer, lenses, flashes… YOU , you do the technical support by phone of a famous brand, very famous.

You are so proud to work in this place. Why to be paid, you work for an extraordinary brand. So, what do you expect ? Nothing, you are the slave of the call-center. You are nothing except an agent on the phone.

“Switch, please”, it is the voice of the gourou. Take the call, call after call. You have already 60 calls today. What a wonderful person you are. And you have a big headacche every evening but you have the power to tell the client : ” If you continue to shout like that, I am going to hang up”. And you , you couldn’t give the technical support to this client. What a pity ! The most of time, these people don’t read tte manual and try to follow the instructions to install a driver for their printer or a software for their camera. What a pity !

But there are the supermen and superwomen to answer to these people with the smile and the skills for that. What a wonderful job to work in a call-center.

Ah! I forget something. You are a robot between your computer and your aspect on the phone. But you have some break to breathe, to eat food, to go to the toilet, to have a friendly coffee. What a wonderful environment of work. everyone is nice and friendly. It is the magical world of the call-center. What a fairy story, shut….

You just enter in this world. Take a seat and see the show.

Everyone is hurry, it is like in the house of antes. People run in the big room, you don’t know why but they run all the day, everyday during the week. You can listen different languages, it is very international : Dutch, English, Flamish, German, Irish, Scottish, French, Spanish, Portugues…

All this people have a mission, to satisfy the client on the phone, to help the poor client completely lost on the phone. To have some empathie for this client, to be nice and understand perfectly the client and to give the solution to this client. What a great mission you have to do, don’t you ? It is like you work for the NGO (The Call-Center Misery). You are so human with the client and you work like a robot, a slave robot sorry.

But at the end of the day with you big headacche and the nice musical sound in your ears. You have the right to go home and have a quiet and peace evening when you don’t work on the evening. What a wonderful job than the call-center.

I think, you should give to these companies an award. Because they give you the possibility to help “poor” lost clients, to work like a slave for a small income, to loose your humanity and become a friendly and nice worker in a call-center.

I think I am going to give up the journalism for this job. What do you think ?

 

 

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Big Brother a un visage…

© Camille Maignien

Eh oui, c’est arrivé mais quand ? Avez-vous lu ce projet de loi du congrès américain ? Non, c’est quoi ? Toutes ces questions et bien d’autres ont traversé l’esprit de milliards de personnes le 18 janvier dernier quand Wikipédia en anglais la plus vaste encyclopédie et masses d’informations en libre service a décidé de faire un black out total durant une journée pour protester contre un projet de loi américain appelé SOPA.

Quelle est la teneur ou quelle était la teneur de ce projet de loi suspendu au vu de l’importante mobilisation et protestation des divers acteurs de la toile ? La proposition de loi dite SOPA (Stop Online Piracy Act) prendrait comme l’expliquait Geoffrey Brigham, conseiller juridique de la Wikimédia Foundation, le 13 décembre dernier sur le blog de la Wikimédia Foundation: “le douteux honneur de favoriser la censure sur Internet au nom de la lutte contre la piraterie en ligne…” (1). Même si Wikimédia est opposée à cette loi, il  rappelle que cela ne l’empêche pas d’être totalement engagée contre toute violation de copyright. G. Brigham poursuit son explication par les propos suivants “… Dans une communauté (Wikipédia), qui diffuse l’information sous licence libre, il n’ y a pas de place pour les abus de droit d’auteur. Nous ne pouvons cependant pas combattre un mal en en infligeant un autre…”. Même si la version du projet de loi SOPA a vu naître une nouvelle version publiée par la House Judiciary Committee, ce nouveau texte selon G. Brigham “souffre toujours des mêmes travers structurels, comme son insistance à vouloir bloquer des sites internationaux entiers en alléguant des infractions spécifiques aux États-Unis…” Ce qui reviendrait à dire pour simplifier : afin de retirer de la toile certains contenus illégaux, la réponse de la SOPA, cette future loi serait d’empêcher à des sites étrangers entiers l’accès aux États-Unis. Et cela simplement sur ordonnance d’un tribunal par un procureur fédéral. C’est une atteinte totale à la liberté d’expression sur Internet sous prétexte de vouloir lutter contre la piraterie en ligne et de défendre le copyright. Derrière cette loi SOPA, cet étendard de lutte contre la piraterie en ligne cache bien autre chose c’est la main mise, le contrôle sur la libre circulation des informations et la liberté d’expression sur Internet qui est menacée.

C’est pourquoi Wikipédia en anglais et bien d’autres acteurs d’Internet se sont mobilisés et ont vivement protester contre un tel projet de loi SOPA. Ça n’empêche pas à tous ces acteurs du net de réfléchir à une libre circulation des informations, de la liberté d’expression et des oeuvres de l’esprit avec l’accord de leurs auteurs tout en protégeant ces oeuvres au travers du copyright mais en donnant l’accès libre au plus grand nombre. De nombreuses organisations comme Creative Commons travaillent dans  ce sens en permettant à de nombreux auteurs avec leur accord de diffuser sous licence libre leur travail intellectuel (oeuvres de tous genres et de toutes formes : vidéos, articles, livres, peintures, sculptures, films d’animation, webdocumentaires…) tout en leur assurant une protection de leur oeuvre par le copyright. D’autres comme Electronic Frontier Foundation, Public Knowledge, Center For Democracy and Technology… et bien d’autres travaillent aussi dans cette direction.

Alors, la loi SOPA n’a pas lieu d’être puisque d’autres programmes comme le Digital Millennium Copyright Act (2) ont trouvé de bien meilleures solutions et un équilibre pour protéger le copyright tout en permettant une libre circulation des informations et oeuvres de l’esprit.

Sans rentrer dans les détails techniques et juridiques de la proposition de la loi dite SOPA, un résumé des passages de la nouvelle version de la SOPA est consultable à partir du blog de la Wikimédia foundation à l’adresse suivante : http://blog.wikimedia.fr/en-quoi-sopa-nuira-a-la-liberte-du-web-et-de-wikipedia-4165?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=en-quoi-sopa-nuira-a-la-liberte-du-web-et-de-wikipedia.

Mandy

 

 

(1)-Article du 17/01/2012 sur le blog de la Wikimédia Foundation.

(2)-Source Wikipédia : informations trouvées sur Wikipédia sous le titre : Digital Millennium Copyright Act.

Le Digital Millennium Copyright Act (DMCA) est une loi américaine adoptée en 1998. Le but de ce texte est de fournir un moyen de lutte contre les violations du droit d’auteur. Il vise à établir une législation de la propriété intellectuelle adaptée à l’ère numérique. Parmi les dispositions contenues dans le texte, il y a la possibilité d’interdire explicitement le contournement des technologies utilisées pour protéger les documents assujettis au droit d’auteur. Ainsi la loi interdit le détournement d’une protection contre la copie mais aussi, la distribution ou la mise à disposition de procédés qui permettent ce détournement. On assiste notamment à la censure de résultats sur Google (par exemple en ce qui concerne les requêtes portant sur le logiciel de peer to peer Kazaa1) et à la fermeture du site Megaupload le 19 janvier 2012.

La loi est controversée. Des comités d’opposition, jugeant le texte liberticide se sont formés, réclamant son abandon pur et simple.[réf. nécessaire]

Son équivalence européenne est l’EUCD et la transcription en France est la loi DADVSI, qui a été adoptée le 1er août 2006.

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La naissance : c’est arrivé plutôt que prévu…

© Camille Maignien

Mercredi 7 mars aux alentours de 20h45, je montais tranquillement les escaliers quant tout à coup, j’ai perdu les eaux d’un coup. Quand vous perdez les eaux, vous vous en rendez compte tout de suite, il n’ y a pas de doute. j’ai crié à mon copain :” Appelle la sage-femme, je viens de perdre les eaux.” Immédiatement, c’était fait et en dix minutes, la sage-femme était à la maison pour m’examiner et écouter le coeur du bébé. Elle a appelé l’hôpital pour les prévenir de mon arrivée. Nous sommes partis à l’hôpital en taxi après avoir préparer quelques affaires pour le bébé et moi au cas où j’accoucherai dans les prochaines heures.

A l’hôpital, l’infirmière m’a fait un CTG pour vérifier que tout allait bien avec le bébé, son coeur, le fait qu’il bouge bien, voir mes contractions, mon rythme cardiaque… Après un gynécologue est venue m’examiner, ils ont décidé de me garder pour la nuit à l’hôpital. Mon compagnon est resté avec moi dans la chambre, il a pu dormir. Enfin ! Pas vraiment, nous avons discuté une bonne partie de la nuit à propos de l’accouchement. Car comme j’avais perdu les eaux et que le bébé ne s’était pas retourné de lui-même. Il n’était plus question de le retourner comme il était prévu de le faire deux jours plus tard c’est à dire vendredi 9 mars.

Aussi, il fallait réfléchir, est-ce que j’envisage une césarienne ou je décide d’accoucher normalement par la voie classique. J’étais tiraillée car c’est mon premier enfant et je voulais vraiment accoucher naturellement mais en même temps, je ne voulais pas faire prendre de risque au bébé et à moi-même. Aussi, j’ai décidé d’accoucher par césarienne, je l’ai dit au médecin le lendemain matin (jeudi 8 mars). A l’ hôpital, ils ont programmé une césarienne pour le mardi 20 mars car le bébé avait son derrière qui bloquait, il n’ y avait pas de risque qu’il vienne. On pouvait attendre et le laisser encore grandir et grossir dans mon ventre… Jusqu’au 20 mars, je devais me rendre chaque jours à l’hôpital pour effectuer un CTG afin d’écouter le coeur du bébé, mon coeur, vérifier mes contractions… Il était prévu deux examens sanguins le lundi 12 mars et le jeudi 15 mars pour voir si il n’ y avait pas de risque d’infection. Car quand vous perdez les eaux, le bébé est à l’extérieur, il n’est plus protéger par le liquide amniotiques et il peut y avoir un risque d’infection pour le bébé. Aussi, il faut surveiller ce risque d’infection de près. Même si le bébé reconstitue un peu ce liquide amniotique (ce qu’on appelle les eaux), mais beaucoup moins qu’en début de grossesse. A l’hôpital, les médecins avaient décidé d’attendre pour faire naître mon bébé par césarienne.

Jeudi 8 mars dans l’après-midi, le médecin me dit après m’avoir examiné : ” Vous pouvez rentrer chez vous mais vous devez vous rendre chaque jours de la semaine y compris durant le week-end à l’hôpital à l’hôpital pour un CTG…

Vendredi 9 mars : Nous nous sommes rendus à l’hôpital dans la matinée. Naturellement, je continuais à perdre les eaux beaucoup moins que la première fois. Mais il faut savoir que lorsque vous perdez les eaux ça ne s’arrête pas. Le médecin de l’hôpital m’a dit qu’il y a certaines femmes enceintes qui peuvent rester un mois à perdre les eaux. C’est possible mais je pense que c’est assez exceptionnel car en général quand vous perdez les eaux, l’accouchement n’est pas loin. De retour de l’hôpital, la journée se poursuit tranquillement mais je me sentais très fatiguée, un peu  angoissée de perdre continuellement ce liquide et de devoir attendre jusqu’au 20 mars pour donner naissance à ce bébé.

La nature et le bébé en avaient décidé autrement :

Vendredi soir vers 23h30, je décide d’aller me coucher. Je me souviens que je me sentais pas très bien, j’avais des petites contractions et je sentais que quelque chose allait se passer. Je me suis endormie péniblement. Puis, à 6h00 du matin, j’ai été réveillée car je sentais que je perdais beaucoup plus d’eaux, je me sentais humide. Je suis descendue aux toilettes et là j’ai vu que mes eaux avaient changé de couleurs, je perdais un liquide brun avec un peu de sang. Je pense que j’avais perdu le bouchon amniotique et le bébé avait décidé de venir. J’ai crié des toilettes pour réveiller mon copain et lui dire d’appeler directement l’hôpital. Nous sommes partis très rapidement à l’hôpital mais sans panique, enfin presque. Arrivés sur place, une infirmière a procédé à un CTG, mes contractions étaient de plus en plus fortes. La gynécologue est venue pour m’examiner et ils ont décidé de me faire une césarienne car le bébé voulait venir maintenant. L’infirmière a continué de me préparer pour la césarienne qui devait avoir lieu à 9h00. Je ne vous cache pas que j’étais terrifiée.

L’accouchement :

Ce qui est drôle avec une césarienne c’est que vous ne voyez absolument rien mais les médecins, le chirurgiens, les infirmiers (ères) vous disent ce qu’ils sont en train de faire, vous entendez tout ce qui se passe car vous êtes consciente. C’est la naissance de votre bébé, vous allez donner la vie, aussi vous ne pouvez pas rater ce moment magique, merveilleux, indéfinissable qui est la naissance de votre enfant. L’anesthésiste vous fait une anesthésie locale, c’est un peu comme une péridurale, vous ne sentez plus votre bassin, votre ventre, vos jambes, vos pieds mais vous êtes totalement consciente. On vous fait une incision dans le bas du ventre, la gynécologue obstétricienne va ouvrir votre ventre, élargir votre utérus pour aller chercher le bébé dans votre ventre. Cela se fait rapidement, le bébé contrairement à un accouchement normal est sorti en l’espace dix minutes. En  fait, donner naissance par césarienne cela prend très peu de temps. En même pas dix minutes, mon fils était né. Après que la gynécologue obstétricienne lui ait coupé le cordon, un infirmier m’a présenté mon bébé, il était beau comme un Dieu. Je venais de donner la vie à ce petit être. Puis, on a emmené mon bébé avec le papa dans une arrière salle pour lui faire les tous premiers examens de naissance.

Son papa a coupé de nouveau un petit bout du cordon ombilical afin qu’il puisse participer à l’accouchement. Puis notre bébé a été emmené dans le département de la maternité pour subir d’autres examens et être vu par un pédiatre nutritionniste…

Mon fils Alastair venait juste de naître. Il était avec son papa. Pendant ce temps-là au bloc opératoire, on m’enlevait le placenta, l’opération se poursuivait, la gynécologue obstétricienne et son assistance finissait la césarienne, elle allait me recoudre. Une fois, l’opération terminée, un infirmier et une infirmière m’emmenaient en salle de réveil où mon compagnon me rejoignit et m’expliqua tout ce que le médecin avait fait à Alastair, les premiers examens. Alastair était maintenant en médium care et il allait me rejoindre dans ma chambre le lundi après-midi, deux jours après sa naissance. Alastair se porte bien, il grossit et grandit comme il faut, il a besoin de prendre des forces car il est né avec pratiquement un mois d’avance. Notre fils, cet adorable bébé est toujours à la nursery à l’hôpital, nous allons le voir chaque jours avec son papa. Il va bien, il a retrouvé et même dépassé son poids de naissance. Il faisait 2.600 kgs à la naissance. Maintenant, il fait 2.660 kgs. IL faut savoir que les nouveaux nés perdent toujours un peu de poids après la naissance, en générale les deux-trois premiers jours, c’est normal et après ils ont dix jours pour récupérer leurs poids de naissance et même plus.

Aujourd’hui, Alastair a presque un mois et il fait 3.400 kgs, il se porte comme un charme. Il boit bien ses biberons et j’ai arrêté l’allaitement, je lui donne le sein plus par affection que par nécessité. Il faut savoir que nourrir son enfant au sein est une manière merveilleuse et des plus naturelles mais c’est souvent difficile surtout après une césarienne. Je suis contente de l’avoir fait pendant plus de trois semaines, ça lui a donné des forces pour grandir au départ grâce au lait maternel. J’aurais aimé continuer mais la nature en a décidé autrement… Laissons faire la nature, c’est elle la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour votre bébé et pour mon petit bout de chou d’Alastair. J’ai encore un peu de lait quand Alastair est près ou sur moi mais pas assez pour le satisfaire totalement. L’essentiel c’est qu’il ait toutes les vitamines, tous les ingrédients composants le lait indispensables à sa croissance.
Alors pour les mamans qui choisissent l’allaitement, je vous souhaite bon courage, il faut beaucoup de patience et surtout ne culpabiliser pas si ça ne marche pas ou si vous n’avez pas assez de lait pour nourrir votre enfant. On ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie et c’est d’autant plus vrai avec la nature, avec son corps.

Mandy

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L’ aventure continue : dernière ligne droite avant la naissance :

© Camille Maignien

Dimanche 4 mars 2012 :

Ca y’est, je rentre aujourd’hui dans le dernier mois de grossesse. En ce beau dimanche de mars qui donne un avant goût de printemps, j’entame le 8ème mois de grossesse. Je vous avouerai que je commence à en avoir assez, j’ai hâte d’arriver à la délivrance. Bon, encore un mois peut-être un peu moins, peut-être un peu plus, c’est ce petit bébé qui nous le dira. Quand il aura décidé que le moment est venu de naître, il se manifestera tout comme mon corps quand celui-ci ne pourra plus supporter de porter le bébé, ce sera le bon moment. Et le processus de la naissance se mettra en route. Chouette ! Je suis heureuse, le papa aussi, notre futur enfant est viable maintenant, enfin depuis le 7ème mois. Nous n’avons plus qu’à attendre la venue de cet enfant. Nous continuons activement de préparer son entrée dans notre vie car comme vous vous en doutez, nous avons des millions de choses à faire avant que ce petit bout d’homme apparaisse sur terre. Wouahou, qu’est-ce que c’est excitant !

En même temps, je ne vous cacherai pas que je suis terrifiée par l’accouchement. C’est mon premier enfant et c’est l’inconnu total pour moi. Même si ici, aux Pays-Bas les sages-femmes viennent à la maison pour vous expliquer comment va se dérouler l’accouchement. Vous posez et répondre à vos questions vos interrogations. Une des sages-femmes qui me suit est venue nous voir jeudi dernier. Elle nous a expliqué tout ce qui allait se passer le jour où je vais donner naissance à cet enfant. Des premières contractions, de la perte des eaux… à la sortie du bébé. chaque accouchement tout comme chaque grossesse est différent et unique.

Mais en attendant même si j’en ai un peu “marre” car le bébé pèse de plus en plus, mon dos me fait mal, les indigestions, la constipation, tous ces “petits maux” qui font le charme de la grossesse et qui plus est de la femme enceinte (Lol)-rires. J’ai envie de profiter jusqu’au bout de ma grossesse. Maintenant, ça fait huit mois que je cohabite avec ce petit bébé, il continue de grandir en moi. Il bouge de plus en plus, je le sens à l’intérieur de mon ventre. Je l’aime déjà, et je veux qu’il continue à se développer, à grossir, à grandir pour arriver dans les meilleures conditions.

Tiens en parlant de ça, vendredi dernier j’étais à l’hôpital pour mesurer le bébé. Il n’est pas trop petit, ni trop gros, il est normal à ce stade de la grossesse. Par contre, il ne s’est pas encore retourné, aussi la gynécologue a arrangé un rendez-vous vendredi prochain afin qu’ils essayent de retourner le bébé pour le placer dans la bonne position, c’est à dire la tête en bas dirigée vers le bassin avant l’accouchement. Mais bon, je fais confiance à Dame Nature et peut-être que d’ici vendredi prochain, il se sera retourné de lui-même. Il y a des bébés qui se retournent à la dernière minute. A l’hôpital, ils ont évoqué l’accouchement par césarienne si ils n’arrivaient pas à retourner le bébé dans le bon sens mais en même temps comme m’a dit la sage-femme qui me suit c’est un peu trop tôt pour en parler.

Je ne vous cache pas que je préférerai de loin accoucher par les voies naturelles plutôt que d’envisager une césarienne. Surtout que ce n’est pas un gros bébé, donc ce serait super d’accoucher normalement. D’après l’interne en gynécologie que j’ai vue à l’hôpital, elle m’a dit qu’il ne devrait pas y avoir trop de difficultés pour retourner le bébé vu sa position actuelle et ils préfèrent le faire maintenant avant que le bébé grossisse davantage. Je n’étais pas trop chaude pour ça, j’aurais préférer attendre que la nature fasse son travail mais en même temps, ils ont l’habitude et je n’ai vraiment pas envie d’accoucher par césarienne, ce sera le dernier recours. mais je préfère ne pas y penser et me dire que mon bébé va se retourner de lui-même avant la naissance.

Donc, “don’t worry”, laissons le temps et la nature agir… jusqu’ici, j’ai eu une grossesse facile alors je fais confiance au corps humain, cette machine incroyable qui peut donner la vie. Dame Nature est bien faîte, je lui laisse faire son travail. C’est merveilleux d’avoir la vie en soi, de la sentir même si parfois c’est un peu violent.

Mardi, son futur papa va aller chercher le lit du bébé et un tas d’autres affaires pour le bébé. Eh, oui, il faut penser à beaucoup de choses pour préparer la venue d’un enfant. Il ne s’agit pas simplement de choses matérielles, ça c’est important mais aussi penser à l’entrée dans votre vie d’un petit être que vous avez désiré pendant neuf mois et continuer de désirer. C’est un chamboulement total dans votre vie, un renversement, un immense changement. Vous allez tourner une page de votre vie actuelle pour en écrire une nouvelle. Face à l’arrivée de ce bébé, il faut bien se préparer et s’accompagner mutuellement (avec l’homme qui partage votre vie) pour accueillir cet enfant. Rassurez-vous, on n’est jamais prêt… C’est tout le charme de devenir parents, un apprentissage qui sera certainement semé d’embûches et de grandes joies. Ah ! quelle merveilleuse, formidable aventure la maternité.

Pour l’heure, je continue à savourer ce dernier mois de grossesse. Je vous tiendrai au courant de la suite des événements. Et pour les futures mamans comme moi dont le bébé ne s’est pas encore retourné, pas de panique. En général c’est aux alentours de la 36ème semaines de grossesse, c’est approximatif, on n’est jamais sûr, il y a de nombreux bébés qui se retournent à la dernière minute, dans les derniers moments. Vous saviez que dans 40 % des cas, les sages-femmes arrivent à retourner le bébé. Cela signifie que dans les 60 % restants, le bébé se retourne de lui-même dans une grande majorité. D’après l’interne en gynécologie de l’hôpital, il y a une césarienne sur 250 accouchements, ce n’est pas énorme et heureusement.

Alors, si vous êtes dans mon cas, ne vous inquiétez pas trop, faîtes confiance au temps et à Dame Nature. Et surtout essayez de vous relaxer, de penser à autre chose, votre petit bonhomme va faire son travail. Il décide quand il est temps de bouger et de changer de position pour se préparer à l’accouchement, au plus beau moment de votre vie, celui de la donner.

En attendant, je vais aller faire un petit somme. Il est important de s’écouter quand on est enceinte, de se reposer quand on en ressent le besoin. Mais avant la sieste, un petit tour par la cuisine pour déguster mon repas du midi. Après une petite sieste et je me sentirai en forme pour attaquer ce beau dimanche après-midi par une ballade ou un peu de relaxation par la lecture…

Mandy

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L’aventure vers la maternité continue…

© Camille Maignien

Eh oui, je m’en doutais, aller voir un ostéopathe quand on est enceinte, ce n’est vraiment pas conseillé. La manipulation par un ostéopathe est trop violente pour le corps d’une femme enceinte. Par contre si comme moi vous souffrez du dos, vous pouvez consulter un physiothérapeute, il essaiera de vous soigner avec la plus grande délicatesse. Mais déjà avec ces soins, vous pouvez avoir une réaction assez vive. Ca a  été mon cas, j’ai fait deux séances et après en avoir discuté avec le physiothérapeute, j’ai décidé d’arrêter et de reprendre après la naissance du bébé. Une fois que mon corps aura récupéré en totalité de l’accouchement et de ses suites.

Mais pour tout vous dire, ces deux séances de massages et de mouvements délicats m’ont soulagée. J’ai beaucoup moins mal au dos qu’avant. Naturellement, le bébé grandissant de jours en jours, mon dos ne sera pas épargné jusqu’à la fin de la grossesse. Mais bon, on s’y fait, ce sont les joies de la femme enceinte. Ici, aux Pays-Bas un physiothérapeute s’appelle un Mensendieck.

Dans deux jours, je serai à ma 35ème semaines de grossesse. Eh oui, l’échéance se rapproche de plus en plus. Il y a quinze jours, j’étais à l’hôpital et la sage-femme a mesuré le bébé. Ce n’est pas un gros bébé, il serait même un peu petit mais rien d’inquiétant selon elle. Surtout si elle compare mon bébé aux bébés hollandais qui en générale sont plutôt grands et gros. Eh oui, les hollandais sont très grands, donc ils font de grands bébés. Je vous avouerai que j’étais un peu bouleversée mais la sage-femme qui me suit habituellement m’a dit :”don’t worry, all is fine”. Elle m’a rassurée en me disant qu’un bébé peut-être un peu plus petit ou un peu plus gros, ça n’a aucune importance. Le tout c’est que le bébé se porte bien, la maman aussi, c’est l’essentiel. Et puis, le papa de notre futur enfant n’est pas très grand, moi non plus. Aussi, on ne peut pas faire un géant (LOL).

Enfin, je vous raconte cette anecdote si on peut l’appeler ainsi pour rassurer les futures mamans si une sage-femme ou un gynécologue leur dit votre bébé est un peut gros ou plus petit. De toute manière, vous êtes suivis, puisque dans deux jours je retourne à l’hôpital pour que le bébé soit de nouveau mesuré. Comme ça, ils verront si le bébé se développe normalement même si il est un peu plus petit que la moyenne. Voilà, je suis rassurée, j’espère que vous aussi…

 Mandy

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Suite de cette aventure vers la maternité…

© Camille Maignien

Eh, oui, le corps d’une femme enceinte est magnifique mais même si on le dit, si votre mari, petit ami ou compagnon n’arrête pas de vous le répéter. Vous, vous ne le croyez pas forcément. Comment peut-il me trouver désirable, belle avec un volume fessier plus ample, des hanches qui s’élargissent, un ventre qui grossit de jours en jours. Ah, le bon côté des choses, c’est la poitrine surtout pour celles qui en ont une petite au départ. En même temps tout ce qui est petit est mignon, c’est bien connu.

Alors ce bouleversement corporel qui n’est pas des moindres accompagné d’une montée d’hormones au plus haut point. Nous , les femmes enceintes, nos hormones sont remontées à bloc et ce qui est normal mais en même temps pas toujours facile à gérer. Parfois, et si ça peut en rassurer certaines, vous avez l’impression d’être complètement folle. En plus, vous devez gérer toutes vos inquiétudes, vos angoisses tout au long de la grossesse, ce bouleversement, ces transformations physiques, physiologiques et psychiques. Gérer aussi votre vie de couple, vos relations sentimentales, amoureuses, sexuelles, de tendresse… Alors, même si c’est un moment de la plus grande importance dans votre vie car vous allez devenir maman et votre compagnon papa, c’est merveilleux mais ça peut-être une période assez difficile à vivre pour vous, votre entourage, vos proches et l’homme de votre vie, le futur papa de votre enfant. Tout ça n’est pas toujours évident à gérer. Il faut faire avec, savoir que l’inconnu nous attend en particulier quand il s’agit du premier enfant mais cet inconnu nous voulons le connaître, l’appréhender, nous jeter à corps perdu dedans.

Ah, quelle aventure de devenir parents, c’est je pense la plus belle aventure qui nous soit donnée et peut-être la plus périlleuse.

En attendant, il faut gérer sa grossesse, ses folles montées d’hormones, son couple, son suivi médical, la préparation de l’enfant tant désiré, tout en un mot et ça pendant neuf mois, ce n’est pas trop court et non trop long non plus. Vous verrez neuf mois ça passe très vite. Là, je suis rentrée depuis un mois et demi dans le dernier trimestre et je n’ai pas vu passer les six premiers mois de grossesse.

Surtout si j’ai un conseil à donner et ça je le découvre car c’est ma première grossesse : ne pas tout centrer sur soi-même quand on est enceinte. C’est plus facile à dire qu’à faire, je suis d’ailleurs la première à le faire. Tout est centré autour de moi, de mon état, de mon futur bébé. Il faut cependant connaître ses priorités et apprendre à être égoïste dans le bon sens du terme, c’est à dire penser à soi, prendre soin de soi et du bébé qui est en vous mais aussi du futur papa. Eh oui, vous avez le droit pour une fois d’être égoïste pendant neuf mois. Mais n’oubliez surtout pas l’homme qui vous accompagne car pour lui aussi même si il ne porte pas l’enfant et parfois a peut-être ou n’est pas en mesure de vous comprendre totalement, ce n’est pas facile. C’est une étape vraiment importante dans la vie d’un homme, la paternité, devenir père relève du même niveau que de devenir mère.

Maintenant pour éviter d’être trop énervée, d’avoir les hormones en folie, sincèrement ce n’est pas vraiment contrôlable. Eh bien, je vais prendre l’air, déjà ça vous aère la tête, vous pensez à autre chose et vous faîtes un peu d’exercice, c’est toujours bon pour votre corps.

Ah, les petits maux de la grossesse : Le mal de dos quand le bébé commence à devenir lourd, toujours plus lourd. Il faut ménager son dos, pour ce faire, vous pouvez acheter une ceinture pour le dos spéciale femme enceinte qui vous maintiendra votre dos et vous soulagera. Quand vous êtes enceinte, le dos en prend un sacré “coup”. C’est mon cas, donc je peux en parler. Une sage-femme ici aux Pays-Bas m’a conseillé e d’aller voir un ostéopathe mais je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée quand on est enceinte. je vais me renseigner davantage et vous direz ça dans la prochaine fois…

Mandy

 

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Ah, La grossesse, quelle aventure !

Journal de Bord d’une femme enceinte : 

© Camille Maignien

Voilà, c’est fait, je suis enceinte. C’est une nouvelle expérience pour moi qui a commencé maintenant depuis six mois. Eh, oui, j’aurais pu venir écrire plutôt ma découverte de femme enceinte, mes chamboulements hormonaux, physiques, psychologies…, mes angoisses, mes joies, mes astuces. Mais il me fallait peut-être comme c’est la première fois  un peu de temps et de maturité pour m’épancher sur le papier. Que je vive d’abord cette aventure de la vie.

Aujourd’hui, je suis rentrée depuis une semaine dans mon sixième mois de grossesse, le dernier trimestre avant la délivrance qui pour moi devrait arriver aux alentours du 4 avril prochain. Si on compte 40 semaines comme ici aux Pays-Bas ou 41 semaines comme en France par exemple et partout ailleurs en Europe. Donc, si on se positionne du côté français, l’accouchement devrait arriver autour du 12 avril prochain. Mystère, mystère, de toute manière je serai contente quand il arrivera.

Alors, voilà, la grossesse est une aventure formidable puisque vous avez un petit être en vous qui grandit, à qui vous allez donner la vie. Mais en même temps c’est une sacrée étape dans votre vie qui sans jouer sur les mots n’est pas toujours facile à vivre. Beaucoup de changements et pas des moindres interviennent tout au long de la grossesse. Ils ne sont pas simplement d’ordre physique mais aussi psychologiques, psychiques… Vos hormones sont folles, vous riez et pleurez à la fois. Pas de panique ! c’est l’état normal de la future maman. Vous êtes beaucoup plus sensible au monde qui vous entoure, votre environnement et vous êtes dans votre propre monde. Donc pour vous, il n’ y a que les autres femmes enceintes ou qui ont déjà eu des enfants qui peuvent vous comprendre car c’est une expérience unique que vous vivez.

Pour vivre pleinement et sereinement sa grossesse, il faut être bien entouré par son compagnon, copain, mari…, sa famille proche, ce qui est mon cas. Heureusement d’ailleurs car je suis enceinte dans un pays qui n’est pas le mien, ce n’est pas ma culture, ma langue, la mentalité, les coutûmes sont différentes. Nous sommes toujours en Europe mais chaque pays européens a ses propres spécificités et sa manière de penser, c’est ce qui fait la richesse de notre Europe.

Alors oui, c’est formidable mais en même temps pas toujours évident. je vous passe les petits tracas physiques et physiologiques de la femme enceinte (aigreurs d’estomac, mal de dos, maux de ventre, tiraillement dans le bassin, jambes lourde et j’en passe). Une vrai partie de plaisir mais heureusement vous ne les avez pas tous en même temps !

Je suis des cours de Yoga spécial femme enceinte et sincèrement, je ne connaissais pas le yoga en général et en particulier celui-ci. Je vous le conseille fortement car ça fait un bien fou et ça prépare à l’accouchement. Vous continuer à travailler vos muscles tout au long de la grossesse tout en douceur. Vous avez une activité physique qui n’est pas violente et honnêtement, vous en avez besoin. Il y a la marche mais ça tout le monde peut le faire, la piscine aussi pour celles qui aiment barboter. Pour ma part, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Quand on est enceinte et suivant sa personnalité, on a des angoisses, des craintes, des appréhensions… Je suis d’une nature plutôt angoissée, aussi ces cours de yoga me font un bien fou tant sur le plan de la respiration que sur le plan physique et psychologique. Après il existe plein de cours, préparation à l’accouchement, différentes méthodes, c’est à chacune de trouver la sienne. Quand on peut le faire c’est un bon complément tout au long de la grossesse.

Comme je le disais plus haut, c’est une expérience unique et chacune vit sa grossesse à sa manière. Il y en a pour qui tout se passe bien sans encombres comme c’est le cas pour moi jusqu’à présent et je touche du bois pour que ça continue. Vous pouvez travailler sans problèmes, vous déplacez comme vous voulez, prendre les transports, faire de petits voyages. Bien sûr, plus vous arrivez près du terme, plus vous êtes fatiguée, plus votre bébé est lourd car il prend notamment beaucoup de poids les trois derniers mois, ce qui est normal et c’est mieux dans ce sens là. Et puis pour d’autres, la grossesse est difficiles, certaines femmes sont obligées de rester alitée pendant neuf mois, elles ne peuvent pas travailler, se déplacer comme elles veulent… dans ce cas-là la grossesse peut-être plus pénible et un réel soutien de ses proches est indispensable, primordial.

Mais quand tout se passe bien sans de réels problèmes, à ce moment-là vous avez la chance de vivre une grossesse plus ou moins sereine. Car vous êtes enceinte, il faut faire attention, ne pas faire n’importe quoi, penser à la santé du bébé et à la vôtre. faire attention à son alimentation, son mode de vie. Vous n’allez pas par exemple faire le Marathon de paris, ce serait de la folie… Naturellement, fumer, boire…si on peut éviter c’est mieux. J’en ai profité pour arrêter de fumer quand j’ai appris que j’étais enceinte.

Ici, au Pays-Bas, l’approche de la grossesse, la maternité est très différente de celle de la France. Déjà, les femmes enceintes sont beaucoup moins médicalisées. En général, les hollandaises sont suivies par des sages-femmes, elles accouchent pour la majorité à la maison et peu vont donner naissance à l’hôpital. Pour ma part, ça me choque un peu moi qui ne suis pas du tout habituée à cette méthode d’accouchement. Apparemment, c’est pratique courante ici. Comme c’est mon premier enfant, je préfère prendre l’option de l’hôpital, on ne sait jamais et moi ça me rassure car je suis assez terrifiée comme ça. Les sages-femmes vont vous suivre tout au long de votre grossesse, elles sont en générale très compétentes. mais vous pouvez aussi vous faire suivre par un gynécologues dans un cabinet privé ou à l’hôpital avec une horde d’étudiants en gynécologie qui suivent l’accouchement.

Sincèrement, très peu pour moi. J’ai opté pour le suivi par les sages-femmes dans un cabinet privé à l’hôpital. Jusqu’à présent j’étais suivi en France par une gynécologue et ce sont les sages-femmes ici qui ont pris le relais. Ce qui est bien, c’est qu’il y a vraiment un lien qui se crée tout au long de la grossesse entre elles, vous et le bébé. Dans mon cas, ce lien ne se fera que pendant les trois derniers mois mais c’est déjà important un bon suivi. Surtout que c’est une des sages-femmes qui sera là pour l’accouchement, alors c’est rassurant.

Mon premier conseil si j’en avais un à donner. c’est de s’écouter quand on est enceinte. Vous avez envi de boire un verre de lait, allez-y. Question poids, nous sommes chacune différentes. Bien sûr, il ne faut pas être boulimique pendant la grossesse mais bien manger, équilibrer ses repas avec tous les aliments nécessaires à la bonne croissance de votre bébé qui se développe dans votre ventre. Trois repas par jour, une petite collation le matin et l’après-midi si on a vraiment faim. Il faut éviter de sauter un repas, essayer de dormir à une heure régulière, 8 heures par nuit, avoir une vie assez seine ne veut pas dire monocale. Vous vivez quand vous êtes enceinte et ça il ne faut pas l’oublier. Avoir une vie sociale c’est primordial pour le moral. Bien sûr vous n’allez pas partir dans un marathon de fiesta pendant tout un week-end mais une petite sortie de temps en temps, ça ne peut faire que du bien. De toute façon, votre corps sera là pour vous rappeler que vous êtes fatiguée et qu’il est temps de rentrer. Votre corps tout au long de la grossesse est votre indicateur, baromètre. Il est important de l’écouter. C’est votre corps, cette machine humaine qui va donner la vie.

Alors, oui, parlons en de ce corps de femme enceinte. Oh ! Comme c’est beau un ventre qui s’arrondit, prend de l’ampleur tout comme vos fesses, vos cuisses, votre bassin… C’est normal, le bébé doit prendre sa place à l’intérieur de vous et préparer tranquillement sa sortie. Donc, il faut de la place et voir son corps changer, se modifier de la sorte au cours des mois, ce n’est pas toujours évident à accepter au départ. Mais je vous rassure, ça devient vite une évidence et on l’accepte pour l’enfant qui est à l’intérieur de notre ventre, pour lui donner toutes les chances d’arriver en bonnes conditions. Sincèrement, un corps de femme enceinte c’est beau, c’est toute la féminité qui s’exprime, qui explose au grand jour. Pour celles qui ont de la chance, vous avez une peau magnifique, des cheveux brillants de santé, vous resplendissez, vous vous sentez belle et féminine jusqu’au bout des ongles. Tout votre être exprime cette féminité. Et puis, vous avez des gros seins, peut-être un peu trop grosse la poitrine parfois pour certaines comme c’est mon cas.

Mandy

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Jugement tardif

© Camille Maignien

Pourquoi condamner Jacques Chirac maintenant, était-ce nécessaire ? La réponse peut sembler évidente mais pas tant que ça. Cette question du jugement tardif de Jacques Chirac soulève le problème du statut pénal du Chef de l’Etat. Comme l’a très bien expliqué le juge Eric Halphen sur France Info il y a quelques semaines. Ce jugement était nécessaire selon lui mais il aurait mieux valu qu’il intervienne beaucoup plutôt lorsque J.Chirac était en fonction. Il est dommage d’avoir dû attendre si longtemps pour qu’une condamnation soit prononcée.

En même temps, condamner J.Chirac pour des faits qui se sont déroulés dans les années 80-début 90, c’est un peu tard, pour certains il y a même prescription. D’autant plus que J.Chirac dans le jugement rendu et visible par tous (sites des journaux Le Monde et Libération, jugement téléchargeable), il est bien notifié que J.Chirac a remboursé en grande partie sa dette qu’il avait envers la France pour ces emplois fictifs à la Mairie de Paris. Il est également spécifié que J.Chirac n’a pas eu d’enrichissement personnel.

On peut alors se poser la question pourquoi avoir condamné J.Chirac maintenant alors qu’il est âgé et retiré de la scène politique française. J. Chirac n’est pas un saint mais il est loin d’être le pire. Oui pour une condamnation mais une condamnation symbolique et non deux ans de prison avec sursis. Je trouve que cette condamnation est inopportune, arrive bien tard et à un mauvais moment. D’accord, cet homme a abusé de ses fonctions pour donner des emplois fictifs avec de vrais salaires à un certain nombre de personnes…

La question que je me pose est la suivante : lorsque vous brassez des millions d’euros, voir des milliards quand vous êtes à la tête d’un pays. Qui ne serait pas tenter par quelques petites malversations, abus de confiance, de biens publics ? Cela n’excuse en rien l’attitude et le comportement de nombreux hommes politiques. Mais il peut parfois en expliquer certains faits comme dans le cas de J.Chirac.

Je ne suis pas d’accord avec les propos d’un journaliste de France Info le jour du verdict prononcé pour ce jugement.  Je  ne pense pas que les gens retiennent uniquement cette condamnation de J.Chirac mais au contraire son “Non” face aux Américains, au gouvernement G.W.Bush pour ne pas entrer en guerre contre l’Irak en 2003 au travers du discours de Dominique De Villepin à l’ONU. J.Chirac avait certainement de bonnes raisons pour ne pas participer à cette guerre. Il a agi en tant que Chef d’État et s’est opposé à l’impérialisme américain qui tente par tous moyens de gouverner notre monde. Alors, oui, c’est ça qui restera dans ma mémoire en pensant au dernier véritable Homme d’État de la cinquième République. On peut lui reprocher beaucoup de choses notamment en matière de politique intérieur mais pour ce qui est de la politique extérieure de la France sous sa gouvernance, on peut être fier de certaines de ses décisions et en particulier ce refus de la France d’entrer en guerre contre l’Irak.

Regardez la situation actuelle de la France, on a l’impression que notre politique en matière européenne semble être à la botte non de l’Italie mais de l’Allemagne, dictée par des intérêts économiques, surplombée par un Impérialisme Américain. Nos dirigeants ne sont pas en train de construire une Europe sociale, économique, culturelle…où la différence de chaque pays se mélange et vient enrichir cette construction européenne. Mais au contraire c’est l’Europe des capitaux flottants de la finance qui continue de se mettre en place. Notre pays est dirigé par tout ce système financier mondial. En fait, il semblerait que la France soit gouvernée par les banques et les compagnies internationales mais non par une volonté politique de porter la France et d’améliorer le sort de tout un chacun.

Alors, juger un ancien Chef d’État qui a servi la France et l’a gouvernée en tant que véritable homme d’État, je trouve cela un peu exagéré. Je ne suis pas d’accord avec cette condamnation. Bien sûr J.Chirac devait répondre de ces faits devant la justice mais il aurait dû y répondre bien plutôt. Cette affaire soulève la question du statut pénal du Chef de l’État, qui devrait être révisé. Seulement, je ne pense pas que ce soit sous le gouvernement actuel que cela se fera. Condamner J. Chirac maintenant, pour ma part ce jugement arrive trop tard, il sonne faux d’autant que J. Chirac a remboursé pratiquement la totalité de sa dette envers la France. C’est dommage…

C.M.

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Ces Eglises d’un genre nouveau ?

© Camille Maignien

Le courant évangélique est un vieux courant du protestantisme mais qui a vu apparaître ces dernières décennies des églises évangéliques d’un genre nouveau, souvent ethniques car ce sont les plus nombreuses mais pas seulement. Leur accroissement a commencé dans les années 90 et n’a pas cessé de croître. Alors quelles sont ces églises ? Qu’apportent-elles ou qu’offrent-elles par rapport aux églises protestantes évangéliques plus classiques ou de type Luthéro-réformées (1) ? On les appelle souvent les Églises du Réveil, les Assemblées de Dieu… Pour la plupart, elles relèvent du courant pentecôtiste ou néo-pentecôtiste (2), baptiste évangélique… Il y a de quoi en perdre son latin au travers de ces méandres évangéliques. On trouve de tout dans ces églises mais que reflète vraiment la réalité que ce soit en Afrique, chez nous en Europe et plus précisément en France dans la région Ile-de-France et à Liège en Belgique.

Le continent africain a toujours été une terre fertile pour la croyance en tout genre, (animisme, vaudou…). Évangélisés par les européens que ce soit les Pères blancs pendant la période coloniale ou aujourd’hui par des missionnaires évangéliques venus entre autre des Etats-Unis. Dans la culture africaine, on ne peut pas vivre sans croire, la vie à ce moment-là perd tout son sens si on ne croit pas.  En République Démocratique du Congo, en particulier à Kinshasa, Dieu est présent à tous les coins de rue, des prédicateurs donnent la bonne parole à qui veut l’entendre. On trouve des méga churchs, églises qui regroupent un nombre important de fidèles, plusieurs milliers parfois. La plupart de ces églises sont évangéliques de type pentecôtiste ou néo-pentecôtiste. Les pasteurs pratiquent la théorie de la prospérité qui du point de vue théologique est contestable. Cette théorie consiste à dire aux fidèles, si vous donnez beaucoup à Dieu (souvent on parle d’argent), vous connaîtrez la prospérité matérielle, le bonheur… A Kinshasa, ces églises évangéliques sont parfois un véritable business. On trouve de tout, de vraies églises et d’autres ont une origine plus douteuse. Il n’est pas rare de voir un pasteur circuler dans une voiture classieuse, adulé par ses fidèles, de véritables Dieux sur terre. L’évangile est un commerce fructueux avec chaines de télévision, radios, sites Internet… Il est mal vu celui qui ne se rend pas à l’église le dimanche.

En région parisienne, des méga churchs sont apparues il y a quelques années mais ce phénomène est moins développé que dans certains pays d’Afrique, d’Amérique Latine ou aux Etats-Unis. En 2007, on dénombrait 800 communautés religieuses évangéliques issues de l’immigration et en particulier africaine en Ile-de-France. Ces églises ont commencé à apparaître dans les années 90 et continuent à se développer aujourd’hui. Elles poussent comme des champignons, elles sont souvent formées de fidèles issus de l’immigration pour la majorité mais pas seulement. Le culte en général est plutôt joyeux, exubérant, rempli de chants… Parfois on assiste à des phénomènes de transe. Il y a un mélange entre sa propre culture et la religion. Très souvent, ces communautés religieuses sont impliquées dans la société. Le pasteur joue le rôle d’un accompagnateur social. Il aide les personnes en difficultés qu’elles soient matérielles, morales, problèmes de papiers pour les personnes immigrées… Dans ces églises, les nouveaux arrivants trouvent un refuge, une écoute et la parole de Dieu. C’est peut-être ces raisons en partie qui ont fait le succès de ces nouvelles églises évangéliques de type charismatique. C’est à dire où les louanges et l’adoration à Dieu ont une place prépondérante dans le culte.

En Belgique contrairement à la France, il n’existe pas une Fédération Protestante de France avec différentes fédérations regroupant les églises selon leur courant évangélique comme la Fédération des Églises Évangéliques Baptistes…  ici, on a le Conseil Administratif du Culte Protestant Évangélique (CACPE)  fondé en 2002. Il est l’interlocuteur officiel entre les autorités publiques et les Églises Protestantes. Il regroupe le Synode de l’Église Protestante Unie de Belgique (EPUB) et le Synode Fédéral (SF) créé en 1998. Ce conseil a une présidence à deux têtes. A côté, il existe de nombreuses églises évangéliques indépendantes dont certaines font partie de la Concertation des Églises Évangéliques, d’un des 2 Synodes et d’autres sont totalement indépendantes. Les Églises Baptistes Évangéliques sont dans le Synode (EPUB), la Nouvelle Jérusalem qui est la plus grande communauté sur Liège et l’Église du Réveil sont dans le Synode Fédéral.

Selon le pasteur Egbert Egberts de l’Église Protestante Évangélique de Liège, ces nouvelles églises évangéliques et en particulier « ethniques » sont un épiphénomène : « Le flux migratoire est une des raisons de leur développement par l’accroissement de la population étrangère. Comme ça a été le cas en Europe avec les églises d’immigrés à l’époque comme les Italiens, les Polonais, les Arméniens… Je ne suis pas sûre que cela aura une durabilité dans le temps. Je le vois au sein de ma propre communauté qui est une église ethnique classique où les jeunes des nouvelles générations n’ont pas forcément la foi et je pense qu’ils ne resteront pas au sein de l’Église si il n’ y a pas un engagement de leur part. Si le cœur n’est pas touché, on reste religieux mais on ne devient pas chrétien. », explique-t-il. Pour ce pasteur, il s’agit plus d’un phénomène culturel où les fidèles d’un même pays ont envie de se retrouver dans une église. Les cultes sont plus joyeux, plus vivant moins classiques que dans d’autres églises évangéliques. Il y a une large part laissé aux chants et à la louange, la culture se mêle à la religion…

Le pasteur Egbert ne cache pas que certaines églises sur Liège sont douteuses. Il y a des pasteurs auto proclamés et il existe une pression sur les fidèles pour donner de l’argent au pasteur même si on n’en a pas. Il n’ y a aucun contrôle puisque ces églises sont indépendantes et veulent le rester. Sur le plan de la doctrine officielle, on pratique le parler en langues (3) qui pour lui est un non sens biblique, la guérison qui est proche de l’escroquerie. Dans certains cultes d’églises évangéliques, le pasteur guérit des fidèles atteints de diverses maladies grâce à l’Esprit Saint. Il s’agit de miracles mais en fait c’est plus proche de l’escroquerie, du spectacle que de véritables guérisons. On rencontre souvent des problèmes d’argent. Il y a une église sur Liège qui a la pratique de l’enveloppe c‘est à dire que chaque fidèle donne 10% de ses revenus en mettant son nom sur l’enveloppe. Il ne faut pas se voiler la face, de telles pratiques existent mais elles restent tout de même minoritaires. En générale, ce type d’églises qui n’en sont pas ne durent pas à part quelques exceptions.

Le pasteur Egbert a une toute autre conception de la foi chrétienne et il se refuse à être anti mais il serait plutôt prêt au dialogue avec ces nouvelles églises évangéliques. Tout comme les deux Synodes qui ont accueilli certaines églises ethniques répondant à une charte bien précise. Un des objectifs des deux Synodes est de mettre de l’ordre car selon ce pasteur, ils ont une responsabilité vis à vis des autorités notamment au niveau des problèmes financiers rencontrés dans certaines églises.

Sur Liège et sa province, on recense 61 églises protestantes évangéliques toutes sensibilités confondues. On n’a pas de chiffres exacts concernant les toutes nouvelles églises évangéliques et en particulier les églises « ethniques » qui se sont beaucoup développées car elles sont en majorité indépendantes, (source du CACPE).

Dimanche, à la sortie du culte de l’Église Protestante Évangélique de Liège, Marie-Madeleine d’origine congolaise, arrivée en Belgique en 1986 est une fidèle depuis 2002. Avant de venir ici, elle allait dans d’autres églises : « Ce n’est pas parce que je vois quelqu’un de mon pays que je vais aller dans une église ethnique. Je reste là où je suis nourrie spirituellement. Ca ne m’a pas empêché d’aller écouter le message de Dieu ailleurs comme dans les églises du Réveil où il y a beaucoup de louanges mais le message n’est pas le même. Ici, c’est plus profond. », puis elle poursuit : « Avec toutes les églises qui se créent partout, tu ne sais plus qui est le véritable serviteur de Dieu. Et avec la crise, c’est devenu un véritable commerce pour certains. » Marie-Madeleine n’est pas dupe et elle sait bien qu’il existe malheureusement certaines églises qui n’en ont que le nom. Mais tout comme son mari Godefroid, elle est chrétienne et elle a trouvé sa place au sein de l’Église Prostestante Évangélique de Liège qui est une véritable communauté religieuse.

Pour éviter toute dérive quel qu’elle soit, les instances religieuses protestantes reconnues ont la responsabilité de ne pas laisser ces jeunes églises dans l’ombre et dans une totale indépendance mais favoriser le dialogue avec les plus anciennes et la formation théologique des pasteurs.

C.M.

 1-    Eglises Protestantes classiques provenant de la Réforme Protestante de Luther en Allemagne au 16ème siècle.

2-    Types de courants évangéliques de type charismatique où la louange, l’adoration sont mis en avant. La théorie de la Prospérité, les miracles, le parler en langues sont des pratiques courantes au cours des cultes.

Le parler en langues ou la glossolalie (langage incompréhensible qui serait le langage de l’esprit divin. Dans certains cultes, des fidèles ou le pasteur parfois s’expriment de cette façon, en général ils sont entrés dans

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